Artefact, agence digitale centrée sur la data et l’intelligence artificielle, a publié un livre blanc sur l’IA. Présentée comme ça, évidemment, l’approche ne paraît pas très originale. Mais le document propose quelques axes intéressants qui peuvent retenir l’attention.
La société rassemble 1000 collaborateurs et est dirigée par 3 anciens de l’X (du moment qu’ils n’ont pas fait l’ENA, on leur pardonne tout).
L’angle retenu est principalement celui de l’IA et du Cloud. Les 4 défis constatés par l’agence sont (je cite) :
- l’enjeu organisationnel (inventer de nouveaux métiers, recruter des talents, former, etc…)
- la balance entre le recrutement des profils IA et l’automatisation des tâches
- la formation
- la transparence.
Cependant, malgré les difficultés l’agence est persuadé que nous avons atteint le stade de l’industrialisation de l’IA. Pour entrer dans cette ère, l’équipe propose 3 étapes qui structurent l’ouvrage : ces trois étapes simples : « Launch, Scale, Lean ».
Le premier chapitre, Launch, adresse « L’essor de l’IA dans le monde de l’entreprise : le lancement de multiples initiatives »
Le deuxième (Scale) couvre le thème de « solides fondations pour faire de l’impact à l’échelle »
Le dernier (Lean) propose d' »optimiser la chaîne de production de l’IA pour maximiser la valeur ».
Pour étayer son propos, le document retrace le parcours de la « dataification » du monde (en remontant assez loin tout de même).
Une dizaine de pages sont consacrées à l’histoire de l’IA. Vous pourrez donc les passer rapidement même si les frises sont joliment illustrées. Ensuite quelques schémas rappellent les principes du ML et du DL.
Artefact expose ensuite ses convictions que nous pourrons partager, notamment, le fait que « l’IA n’est pas magique, ce n’est pas une machine intelligente qu’il suffit juste de nourrir d’informations et qui apprend toute seule : “le plug and play” n’existe pas. »
Le rapport propose une carte des pôles en IA avant détailler des cas d’usages par secteur de marché (Défense, agronomie, retail, énergie/télécom, tourisme, santé, transports, médias, éducation, banque).
Cette longue introduction aboutit donc aux liens entre IA et infra Cloud (on est quand même à la page 78, là) avec une recommandation de quality by design pour la mise en oeuvre des données massives. Je ne peux pas reproduire le cycle de vie des pages 90-91 vu qu’il est sur 2 pages, mais vous irez le lire par vous même.
En regard de ce passage nécessaire dans le cloud, les 12 risques de l’utilisation d’un cloud public sont rappelés (dans un parallèle troublant avec l’armée des 12 singes ou les 12 travaux d’Hercule).
Ce qui conduit à proposer une démarche de sécurité :
Je vous laisse découvrir la fin du livre qui se résume dans ce schéma :
Le rapport est disponible en téléchargement ici : Artefact_Livre_Blanc_AIxCloud
PS : je ne connais pas particulièrement cette agence et je n’ai aucune relation avec cette entreprise 🙂