Le Sénateur P. Marini avait proposé une taxe sur les services de publicité en ligne qui avait d'ailleurs été rejetée. Il remet son projet sur le tapis sous l'intitulé : "Feuille de route pour une fiscalité neutre et équitable" (détaillé sur son site).
Elle ne semble pas si neutre que ça puisque la Fevad (Fédération de Vente à Distance) " appelle les pouvoirs publics à rejeter la création d’un nouvel impôt sur la consommation des ménages en ligne" en argumentant cette position par le risque qu'une telle taxe ferait courir sur le pouvoir d'achat ainsi que sur l'emploi dans ce secteur où les marges sont déjà très serrées. En effet, Internet est un lieu de concurrence féroce, si une nouvelle taxe apparaît elle sera inévitablement répercutée sur les prix, explique la Fédération.
De même, selon Silicon.fr, l'Association des services communautaires (ASIC) indique son opposition à ce projet qui, dit-elle, témoigne "continuelle volonté d’handicaper le développement des acteurs du numérique sur le territoire français".
Les enjeux de l'économie numérique nécessitent que le débat soit élargi et qu'il soit mené au niveau européen. La taxe "Google" ne peut être une solution décidée par un pays seul, sans une stratégie globale, au minimum européenne.