Comme le disait le fabuliste Jean-Pierre Claris de Florian, avec le RGPD, pour vivre heureux, vivons cachés (je vous laisse lire la fable du grillon qui n’a pas grand chose à voir avec le RGDP, ce qui prouve que M. de Florian n’avait pas lu sa boîte mail, sinon il aurait reçu des dizaines de mises à jour des conditions générales d’utilisation confirmant sa maxime).
En effet, si le RGPD n’empêche pas les acteurs du Net de disposer de beaucoup d’informations sur les utilisateurs. Il est possible de les maîtriser mieux. En particulier, vous pouvez limiter les publicités dites ciblées, l’analyse de vos centres d’intérêts, récupérer vos données, demander à les supprimer des bases de données, etc…
Pour Facebook, il vous suffit de vous rendre sur la page de gestion des préférences publicitaires et d’y faire le ménage. Faites y un tour, vous ne serez pas déçu(e) 🙂
En outre, vous pouvez éviter d’être reconnu(e) dans les photos Facebook via ce lien.
Et si, enfin, vous avez envie de savoir tout ce que Facebook sait sur vous, c’est ici que ça se passe.
Pour Twitter, de même, il existe une page de paramétrage des publicités ciblées (n’oubliez pas d’enregistrer en bas de page 😉 ). L’option « Suivre les endroits où vous voyez du contenu Twitter sur le Web » permet de suivre votre navigation même en dehors de Twitter (c’est tout expliqué ici), sauf pour les Européens (c’est la force du RGPD, comme quoi l’Europe peut changer les pratiques sur Internet).
LinkedIn est, bien sûr, aussi conforme aux règles européennes avec la page de gestion des données personnelles.
Enfin, chez Google aussi tout est paramétrable. Google enregistre quelques petites informations vous concernant. C’est derrière ce lien et celui-ci pour bloquer les pubs ciblées et ici pour le suivi de vos positions. Et si vous voulez récupérer vos données, elles sont ici.
Et de manière générale, vous pouvez aussi contrôler l’usage des cookies que certaines entreprises installent dans votre navigateur, ce qui peut encore limiter l’intrusion dans vos visites de sites (et il y en a généralement beaucoup).
PS : l’image trouvée sur Pixabay n’est à l’évidence pas un grillon. Mais cet insecte est tellement beau que je ne résiste pas au plaisir de le prendre pour illustration (c’est un Laternaria Candelaria)