L’Intelligence Artificielle est le nouveau sujet en vogue ! 🙂 Fin mars 2018, la première grande enquête sur le niveau réel d’adoption de l’IA par les entreprises françaises a été publiée par TCS en partenariat avec IDC (PDF ici : Etude-TCS-IDC_Les-Entreprises-Françaises-sur-la-voie-de-lIA).
Administrée par téléphone auprès d’un panel de 900 entreprises de plus de 250 salariés, l’étude a ensuite été approfondie via des entretiens auprès de 300 entreprises déjà familiarisées à l’IA.
Huit principales tendances sont à retenir de cette étude :
- 52 % des entreprises utilisent ou ont le projet d’utiliser des solutions d’IA à court ou moyen terme. A contrario, 21% des entreprises sont encore au stade de la réflexion.
- 71 % des entreprises envisagent d’augmenter leur budget en IA. 37 % y consacre plus d’un million d’euros par an et 5 % aucun budget.
- 63 % des dirigeants pensent que l’IA n’aura pas forcément d’un impact sur l’emploi et 44 % que de nouveaux métiers vont émerger auxquels leur entreprise devra s’adapter en permettant l’évolution des compétences et des qualifications de ses salariés. 9 % craignent des destructions d’emplois et 10 % anticipent des créations nettes d’emplois.
- 89 % des entreprises considèrent l’IA comme un levier pour développer leur capacité d’innovation.
- 49 % des dirigeants voient dans le coût de l’IA un frein aux initiatives, suivi par le manque d’expertise technologique en interne (31 %), la complexité de mise en oeuvre des projets IA (28 %) et les obstacles culturels et organisationnels (28 %).
- 48 % des entreprises qui ont développé des projets en IA font partie du secteur banque et assurance, 35 % appartiennent à l’industrie et 34 % aux services.
- 39 % considèrent que les entreprises françaises sont en retard par rapport aux autres pays d’Europe et 13 % qu’elles sont en avance.
- 23 % des DSI considèrent que leur entreprise utilise des solutions d’IA contre 48 % des directions métier. Pour 73 % des équipes métier, la finalité de l’IA est d’améliorer la qualité des produits et des services, devant l’amélioration de la compétitivité (70 %) et l’automatisation des tâches manuelles (67 %).
A la lecture de ces chiffres, il semble que les apports potentiels de l’IA ont été ou vont être intégrés à la stratégie de la grande majorité des entreprises hexagonales et représentent une nouvelle priorité pour les dirigeants. Pour certaines entreprises, cependant, il va falloir vaincre la peur du changement, fermement ancrée dans l’imaginaire francophone, et faire sienne cette maxime d’Épictète « Tout est changement, tout évolue, tout est en devenir, non pour ne plus être mais pour devenir ce qui n’est pas encore ».
Bref, l’IA c’est le changement et le changement c’est maintenant.